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Ophrys abeille

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

Orchis brûlé

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

Orchis pyramidal

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

Orchis à deux feuilles


Site des orchidées

D'après un entretien avec M. Guiral, chargé de mission patrimoine naturel et tourisme à la communauté de communes de Haute-Saintonge.


Sur la commune de Saint Maurice de Tavernole, se trouve un site naturel protégé situé sur le coteau de la plaine de la Grand Vaux.

Ce type de milieu que l’on appelle dans le jargon "pelouse calcicole" présente une surface limitée.

Ce sont des milieux très rares qui sont des résidus de toute la restructuration agricole.

"Vous avez là le contraste entre la plaine de la Grand Vaux, lieu par excellence de l’agriculture intensive (céréales, irrigation…) et cet espace naturel.

Ici, on trouvait la jonction entre la vigne et la plaine. Ce coteau n’a jamais été exploité par l’agriculture essentiellement à cause de la pente. Ce sont des sols pauvres et superficiels".


Il est resté pendant un certain nombre d’années zone d'élevage : "si vous passez un coup de charrue là dedans on va lever que des cailloux". On retrouve dans la Haute-Saintonge, quand on regarde les carte IGN toute une zone qui correspond à des glissements de terrain : c'est l’anticlinal de Jonzac.

Ce glissement est à l’origine de toute une ligne de côteaux exposés ouest ; les sols de ces terrains sont relativement pauvres sur une roche mère calcaire. C’est une particularité qui fait qu’il y pousse une pelouse maigre propice aux orchidées sauvages.

On retrouve également du genévrier qui est une espèce assez rustique qui tient bien sur les secteurs très secs. Les Orchidées sont des plantes qui n’aiment pas la concurrence d’autres plantes car elles ont besoin d’énormément de lumière. On retrouve dans le Poitou-Charentes plus de 50 espèces d’orchidées sauvages.

Quand le site a été aménagé, 19 espèces ont été répertoriées. Le site était un terrain vague où les genévriers prospéraient et recouvraient presque tout. En laissant le milieu évoluer naturellement, les orchidées étaient amenées à disparaître. Début septembre, une équipe "la brigade verte" effectue une coupe de l’herbe pour recomposer les conditions les plus favorables possibles afin de préserver ce site d’un hectare et demi qui donne l’impression d’être "une île au milieu de l’océan".

Le problème de ce regroupement c’est la création d’hybrides et la disparition des espèces "mères". Un point important sur les orchidées concerne leur degré d’évolution et leur adaptation au milieu. Ces plantes sécrètent du nectar pour attirer les insectes ce qui permet la pollinisation. Mais pour faire du nectar, il faut que la plante dépense beaucoup d‘énergie.

Or, les orchidées poussent dans des milieux pauvres et "moins elles dépensent d'énergie mieux elles se portent. Elles préfèrent se concentrer dans la fabrication de graines plutot qu’au nectar".



Ophrys mouche


Ophrys araignée

Les orchidées de type Ophrys ont un stratagème qui est d’imiter la forme d’autres insectes et même parfois de sécréter des phéromones pour plus de crédibilité. Certaines orchidées font quand même du nectar mais seuls certains types de papillons pourront aller le chercher.

Ce site est le seul site aménagé qui bénéficie d’une protection en Poitou-Charentes. Les orchidées fleurissent de mai à juin. Après le mois de juin la plante va fructifier puis se dessécher. Les mois de juillet-août se passent sans aucune fleur apparente. Début septembre, la rosette réapparaît et pendant l’hiver reconstitue les réserves du bulbe.

 



   







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