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   archives : collection personnelle
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L'agriculture, autrefois Quelques éléments... La saintonge était un pays de propriétés petites et morcelées, héritage de la vente des biens nationaux pendant la Révolution. Il y avait peu de fermiers, mais surtout des propriétaires qui faisaient valoir leur domaine avec l'aide de leur famille et parfois d'ouvriers agricoles. Il y avait également des métayers qui devaient verser la moitié de leur revenu au propriétaire. La vigne Le petit propriétaire possédait sa maison avec des boeufs, quelques "goulées" de vigne, des champs, des prés et des "paquetons" de bois. La vigne a fait vivre dans l'aisance ceux qui l'ont cultivaient mais cette culture favorisait le morcellement. La grande propriété était inexistante. En 1875, le phylloxera fait des ravages, entraînant ruine et exode rural. Le chanvre : Le cadastre parcellaire de 1809 montre la présence de chènevières (plantations de chanvre -Cannabis sativa- plante textile à tige droite, à feuilles en palmes, cultivée dans les pays tempérés). En 1865 Saint Maurice comptait 2,5 hectares de chènevières (30 à 40 parcelles situées près de la rivière ou des villages). La présence du Trèfle permettait le rouissage (macération dans l'eau). Le chanvre était alors peigné puis tissé par les femmes dans les campagnes ou les tisserands à Jonzac. Utilisation : fabrication de tissus, et de cordes pour attacher les bêtes. Buis : Il existait au début du siècle une parcelle de buis utilisée par son propriétaire pour en tirer des manches d'outils, d'une résistance à toute épreuve. |
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